En 1814, la conscription de très jeunes hommes est déclarée, afin de renforcer certains régiments :
Sur la commune, aux Noues, sur les terres des Calbats, vivaient un vieil homme et son très jeune fils, celui-ci a l’âge requis pour partir, mais la loi , à l’époque, stipule que pour un jeune marié , celui-ci pouvait bénéficier d’un report d’incorporation d’un an. Si le jeune homme part, le père (ou grand-père) ne pourra y survivre. En accord avec une famille des Carcoussets, qui ont une jeune fille à marier, le Maire émancipe ce jeune homme, monsieur le Curé est d’accord, ils seront mariés, comme nous sommes à moins d’un an de Waterloo, ce jeune homme sera sauvé. ( cette locaterie des Noues a disparu depuis longtemps.) ( réf : archives municipales).
En 1833, le 15 septembre, la commune désire accéder à l’instruction publique. Il y avait autrefois une école libre de filles créé par Mr le curé Hyacinte Beaufranc.0, située dans la grosse maison à droite avant d’arriver à la mairie, cette école a disparu en 1903.
En 1878 , le chemin de fer doit passer à Bourbon Lancy, la commune demande que la gare soit construite au plus près de Garnat sur Engièvre, ce qui fut fait ( Au Fourneau).
En 1896 Garnat demande d’avoir aussi sa poste télégraphe ( Beaulon l’ayant eu l’année d’avant).
1914-1918, la « Grande Guerre » a fait de grands ravages ici comme ailleurs.
conséquence de celle-ci: on m'a raconté qu'après la guerre de 14-18, l'Etat a accordé aux veuves de combattants le droit de faire consommer du vin chez elles, certains jours, moyennant finance, ainsi ont-elles pu trouver quelque argent et rompre aussi leur solitude. Avec les quelques bistrots déjà existants, l'on a pu ainsi, sur le territoire de la commune, boire du vin ( droit de Poteleurs ) dans dix-sept lieux différents. Certains jours de fête, quelques fêtards pouvaient dire parfois : " Allez les gars, on fait la tournée des veuves !". Ne soyons pas choqués, c'est un état de fait, qui a eu sa raison économique et sociale, ( fait historique, qu'il ne faut pas oublier ).
En 1923 Construction d’une bascule publique
En 1925 Premières délibérations pour la formation d’un Syndicat sur l’électrification du Bourg.
En 1930 Le facteur faisait la tournée dans toute la commune même le dimanche.
En 1939-45, A l’ancienne école libre de filles, la « Kommandantur » allemande, avec sa prison, s’y est installée. Au château de Torci, une compagnie à cheval surveillait les bords de Loire.
En 1945, il n’y avait pas encore de sirène d’incendie, quelqu’un montait au clocher , tirer la corde du Tocsin.
Il y avait sur la place de l’église, une Epicerie-Quincaillerie-Bazar, tenu par la famille Gaumont, magasin rempli de quantité d’objets,. » ( les gens disaient « si on ne trouve pas « chez Gaumont », on ne trouvera pas »), ce magasin existe toujours, il s’est déplacé au bord de la départementale 973, c’est une supérette bien fournie et bien fréquentée avec un personnel serviable et sympathique, si bien que dans le parler local, on dit toujours qu’on va « chez Gaumont », encore dirigé par Jean-Paul Gaumont ( fils de Paul et petit-fils de Lucien).( A la suite d’une demande allemande ? Mme Gaumont (mère de Paul) a demandé à mon beau-père Constant Detré , de traduire en allemand une certification comme quoi son fils avait la scarlatine et était contagieux ? )
Et toujours au même endroit face à l’église, à gauche de la maison Martin, la boulangerie-café ( tenue par les Michel), autrefois, même à coté un hôtel qui deviendra ( Bardet) plus tard Hotel- Restaurant, fermé depuis longtemps, hélàs !!)
Autour de 1950, le calvaire fut déplacé pour être mis face à la rue principale, côté est.
En 1955 pose du téléphone à la Mairie
En 1977 Convention pour le ramassage des Poubelles, avant dans la carrière du Haut Brenot et dans la carrière sauvage derrière le Grand Rollier, au nord.
En 1996 Liste des Maires et adjoints ( 1793 à 1995)