Garnat sur Engièvre

( Allier )

Notre Village et au-delà

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Histoire ( 2 )  Les Boïens


Et en l’an -52 ces Boïens, non chrétiens, fixés au sud de Nevers entre Allier et Loire, sur notre territoire jusqu’en 1184, ont dû se réfugier sur la fameuse terre faisant partie de la dote de l’épouse du Sire Archambault. Ils ont dû se cacher, comme c’étaient des hommes des bois, qui vivaient dans des cabanes enterrées, trous recouverts de branchages, en somme, ils se terraient dans des terriers comme des lapins ( terriers, qui a évolué avec le temps en Turiers). ( lors de la création de Sept Fons peu avant 1132, les premiers arrivants ont habité dans des cabanes en branches, réf : Firmin Lamy) Ce mot de Turier ne doit pas être issu de turail, puisque ce mot a le sens de colline et les Turiers ( Beaulon)  sont situés dans un vallon, plus loin que le turail bourbonnais, bordant la Loire. Il est à remarquer qu’il y a encore quelques temps, aux Turiers, pas de chapelle, ni église, sauf une Vierge de Lourdes,placée dans l’ année 1958 sur un petit terrain de quelques mètres carrés acheté par la Famille De Montgrand, à Mont de Garnat et Mademoiselle Rogier. Sauf à l’entrée de ces Turiers, des croix ( calvaire) qui ne sont en somme ,que des bornes limites de territoire. Territoire que l’on dit « des sorcières » ou « sorciers », rebouteux, qui soignent avec des recettes antiques, (ce qui prouve que les noms évoluent dans le sens phonétique et parfois, mal orthographiés ( photo Thurier ) invocations Spéciales, accompagnées certainement d’incantations magiques sorties de la nuit des temps (photo grimoire). Ces habitants, qui se sont développés en communauté, communauté dite, à l’origine, Collonge, système d’exploitation remontant à l’époque romaine, puis issue du code Théodosien et de Justinien, ces colons bénéficient du droit héréditaire établis par convention et accord, à l’origine, l’affranchissement ne pouvant s’appliquer à eux, puisque ce sont déjà des hommes libres, ils sont dits des Abeilles, puisque gouvernés par un chef de communauté. Ces communautés devront payer des redevances foncières, dûment établis et enregistrés dans un livre dit Terrier, le mot terrier est aussi le nom du moine charger de percevoir les redevances dû au Monastère. Ces Colonges ont subsistés jusqu’à l’époque Franque et on peut en suivre l’existence jusqu’au IXè siècle dans les formes, les Chartes et les politiques. Le mot de Collonge ou Colonna doit peut-être encore exister dans notre Code Rural.

N’oublions pas que peu avant ces évènements, le chef Arverne avait été nommé à Gien (ou Orléans) ou Génabum, chef de toute la Gaule. Enfin, les Gaulois se partagent le butin selon la coutume, ne pouvant emporter tout le blé entreposé, le surplus fut jeté dans la Loire , le reliquat sera brulé, puis Vercingétorix, avec une partie des Helvètes et des Boïens et ses troupes iront s’enfermer à Alésia ( Alice Sainte Reine en Côte d’or). En réalité, Alésia se trouverait dans le jura proche de la frontière italo-suisse, à Chaux des Crotenay (Jura ) Ce serait l'emplacement d'Alise, référence d'une pierre avec inscription ( 49x74x13), retrouvée en 1839 sur le mont Auxois, écrit en Gallo-latin ( réf : RIG II, 1L_13) traduction par PY Lambert. voir l'hypothèse de André Berthier.

Alésia : la description des terrains et fortifications de la colline à Alice Sainte Reine ne semble pas correspondre aux écrits de Jules César, les avis sont partagés, la question de la topographie de la bataille du site d’Alésia reste ouverte.).

Réflexions sur Alésia ou Alisia :

Osons dépasser l’interdit, c’est la liberté !
Je trouve dans l’Histoire Interdite ( Révélation sur l’Histoire de France) édit. Chez Taillandier avril 2014, écrit par Franck Ferrand, en références des écrits de Danielle Porte, au chapitre I : le mystère d’Alésia, il n’hésite pas à écrire « ce n’est pas le bon endroit…c’est trop décevant ».en parlant d’Alice Ste Reine.
Il trouvait invraisemblable que ce lieu en Bourgogne ait pu rassembler les forces vives de la Gaule. Il découvre le livre de Danielle Porte « l’imposture d’Alésia à Alise Ste Reine, mais à Alésia des Mandubiens ( deux noms, deux lieux).
Puis le mercredi 6 août 2025, dans « secret d’Histoire :Vercingétorix, le premier des Gaulois » par Stephane Bern, celui-ci nous dit que Frank Ferrand prétendrait que le site est en Bourgogne…… ?


C’est Napoléon III qui fait l’erreur, bien entendu suivi par de nombreux historiens officiels, serviles, sûrement plus soucieux de leur carrière que de la vérité.La commission chargée de situer le site avait le choix entre ALISE Ste REINE ( en Bourgogne) et ALAISE ( au sud de Besançon) mais les deux sites paraissent faux
Pourtant en 1839, au Mont Auxois, découverte de la pierre dite de Martialis, datant du 1er siècle après JC, où il est écrit Alisija, en références des dires du même Héric d’ Auxerre ( en 864) l’on y trouve même Alisiam chez Loup de Troyes ( après 479) Alisiensi chez Etienne l’Africain(585 ap.JC), Alisiense chez V. Fortunat ( avant 600) ? Alisia dans le Martyrologe Hieronynien ( après 756). Dans la vie de St Germain par Constance ( vers 475/480) IN ALESIENSI LOCO dans le recueil du chanoine J. Marinier, mais sans confirmation,d’aucun écrit, puis René Borius ( en 1965) IN ALISENSI LOCO que cet éditeur adopte, puis une variante avec ALTERIENSI ( manuscrit L. du XIIIème siècle).

Pourtant Jules César n’assiègea que la ville qui s’appelait Alésia avec un E , jamais avec un i.
Certains textes grecs portent parfois Alexia, mais jamais Alisia, nom confirmé et écrit par Diodore de Sicile, contemporain de Jules César, et qui raconte la fondation de la ville par Hercule : ALÈSIA MANDUBIORUM, ainsi nommée par Jules César.
Au mont Auxois, quelques ruines romaines sur un petit plateau, c’est tout
.
Pourtant les archives locale, textes juridiques, donations, contrats, il est écrit jusqu’au XVè siècle Alisia, jamais Alésia.
Fort est de constater qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César Alésia se trouverait bien dans le Jura, à Chaux des Crotenay.
Références : « Vercingétorix, celui qui fit trembler César » par Danielle PORTE , éditions Ellipses.2013.Qui a fondé, en 2005, l’association AAB.cédaj ( Alésia-André-Berthier, alesia.jura.free.fr
Pourquoi ce document, parceque les Boïens font partis du butin de Jules César, suite à sa victoire à Alésia.

Une remarque pour Alésia (Jura) : les Eduens, appelés en renfort par Vercingétorix, arrivés sur les hauteurs d'Alésia, se sont bien abstenus d'intervenir, ce qui a, sans,doute modifié le sens de la Victoire, d'où la rancune tenace des Boïens envers les Eduens par la suite. Pendant le siège Jules César obtint une trève, ce qui permis d'aller solliciter des Germains du bord du Rhin, ils arrivèrent à marche forcée, leurs chevaux étant épuisés, Jules César leur permis de prendre ceux des  des légions, et on raconte que ceux-ci sans attendre, se jetèrent à moitié nus, peints de couleur bleue, par six fois sur les fortifications gauloises en les "enfonçant". ( d'ou par la suite, à Rome, le bleu était synonyme des barbares et ne sera adopté en Héraldique que sous Louis VIII le Lion, père deSt Louis).

Vercingétorix se rendra quelques temps plus tard, les renforts n’ont rien pu faire , le Gaulois Critognatos proposa de recourir au cannibalisme si la victoire n’arrivait pas assez vite, une solution tout aussi abominable, fut finalement adoptée, l’expulsion des non combattants, qui moururent de faim et de soif entre les lignes ( comme le fera plus tard, en 1204, Philippe Auguste contre Richard Cœur de Lion pour le siège de Château Gaillard), car les Romains ne voulurent pas les laisser passer, les prisonniers valides seront distribués à raison de un par militaire romain, les blessés, les vieillards inutiles , égorgés, les autres vendus aux marchands d’esclaves . Il faut savoir, que pour les combattants romains, avides de butin, cela motivait les troupes., Jules César pourtant fera libérer les Helvètes, qu’il renvoie chez eux et garde les Boïens, pour son compte, (30 à 32.000) , après les avoir confié aux Eduens, qui les trouvent fiers et courageux, ( il faut admettre que depuis la défaîte d'Alésia, notre territoire ( Sologne Bourbonnaise) ne sera plus éduen (Gaulois), remplacé par les Boïens, à la demande de Jules César pour faire tampon entre les Eduens et les Arvernes. Ces Boïens sont des Celtes, les Gaulois sont des Celtes, mais touts les Celtes ne sont pas Gaulois.)

Question : avant les Gaulois, Quel peuple était là ? réponse : les Bituriges Cubi ont comme capitale Burdigala ( Bordeaux) ( Aquitaine II de la Noticia) et les Bituriges Vivisci capitale Avaricum  ( Bourges) Aquitane I.

Nous savons que si la troupe enlève une ville ou à l’occasion d’une bataille collective, le butin sera partagé entre tous, en cas de reddition, le butin appartiendra exclusivement au Général ( ce qui explique , sans doute, la distribution d’un captif par soldat au titre de dédommagement pour faute de droit au butin). Plus tard Jules César demandera 10.000 cavaliers afin d’ escorter ses convois. Ces Boeïns auront pour capitale Gorgobina ou Gortona, qui se révèle être, peut-être, sur une partie nord du « Site de Magny-Cours « et au-delà. ( fouilles effectuées en 2013, découvertes largement publiées dans la presse.)

Vierge aux Thuriers à Beaulon ( Pélerinage le 1er mai 2004 ).

documents sur les fouilles à Magny Cours ( Nièvre )

Pierre de Marialis trouvée sur le Mont Auxois ( Bourgogne)

Traduction : Martialis fils de Dannotali a offert à Ucuetis ce bâtiment et cela avec les forgerons qui honoraient Ucuetis à ALISE.

CE QUE BEAUCOUP D’HABITANTS DU BOURBONNAIS NE SAVENT PAS
C’est l’origine du nom de Bourbon. Ce sont les Boïens qui avaient un dieu tutélaire du nom de BORVO (réf : Boïens Wikipédia) leur dieu des sources chaudes, boueuses même, ils ont apporté avec leur divinité le nom de bourbon (pour les eaux bouillonnantes). En revanche Davona était la divinité des eaux froides.
Donc ce sont les Boïens (Boii) Que Jules César fixera après les batailles de Montmort et Luzi en Saône et Loire derrière Bourbon Lancy, et surtout après la défaite de Vercingétorix à Alésia, située non pas à Alise St Reine, mais dans le jura proche de Chaux des Crotenay à la frontière italo-suisse. (Pour plus de précisions sur la bataille de Montmort ( Bibracte), consulter le lien : https://www.agoravox.fr/auteur/emile-mourey).
A l’origine, autour de 1856, sous Napoléon III, la commission d’attribution de l’emplacement d’Alésia, avait le choix entre Alaise, au sud de Besançon (décrétée l’Alésia dauphinois) ou Alise Ste Reine en Bourgogne.

Cependant l’Oppidum des Boïens est déclaré être Gorgobina, où au XIX siècle même Martial Alphonse CHAZAUD déclare en 1861 que l’emplacement de Gorgobina est à Sancerre (réf : Société d’Emulation du Bourbonnais-8-1861p87-89).
Mais Sancerre antique est écrit et dit Gortona ou Cortona, entre le VIIIè et XIè siècle, des variantes sont relevées : Gorthonas à l’époque Mérovingienne, Cortonocastro, sous les Carolingiens. Le nom de Sancerre est plus tardif, nom issu d’un martyre africain Saturus dont les reliques transportées en 647 à Gortona Castrum Sanctio Satyri, On retrouve le nom de Sancerre en 1034 et Sanceurre (XIIIe siècle) d’où la commune de St Satur, et le nom de Sancerre ne serait qu’une forme d’origine populaire (réf : Etudes Celtiques par J. Vendryes)
Gorgobina Oppidum Biorum ne serait à l’époque de la Guerre des Gaules, d’après, Jules César, qu’un modeste lieu, dont il signale même la pauvreté et l’indigence (BG,VII.17) ne ressemblait guère au village gaulois habituel (réf : Sophie Krauss.UMR 5667.Ansonius CNRS Université Bordeaux Montaigne).
Mais nous découvrons que Jules César a écrit qu’il avait placé les Boïens, sous l’autorité des Eduens, à leur demande, après la bataille de Bibracte contre les Helvètes (B VII.9)( La migration de 12 peuples partis en 58 av. J.C, le 24 mars).( J’ai lu que cette migration formait un convoi de 90 km de long).( N’oublions pas que les femmes et les enfants ne parcouraient que 15 km par jour. D’oppidum à oppidum éduen pour acheter la nourriture.)
Ils étaient pacifiques. C’est César qui les harcelait.
Nous découvrons que ce sont les Eduens, désireux d’accueillir les BoÏens chez eux (in finibus suis (à l’intérieur, de leurs frontières, entre Allier et Loire (BG.1.28) alors qu’ils venaient de combattre chez eux.

Mentions Légales